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 Ahmed Benbitour détaille son projet pour un changement de régime en Algérie

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AuteurMessage
MOH ZELDA
admino
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MOH ZELDA


Messages : 205
Date d'inscription : 13/03/2010
Age : 34

Ahmed Benbitour détaille son projet pour un changement de régime en Algérie Empty
MessageSujet: Ahmed Benbitour détaille son projet pour un changement de régime en Algérie   Ahmed Benbitour détaille son projet pour un changement de régime en Algérie I_icon_minitimeSam 26 Mar - 4:56

Quel est votre constat sur la situation actuelle de l’économie algérienne ?

L’Algérie est dans une situation financière très confortable, mais son
économie s’est complètement effondrée. C’est paradoxal. Nous avons une
économie incapable de produire des richesses en raison de sa forte
dépendance vis‑à‑vis des hydrocarbures. L’Algérie dépend de l’étranger
pour se nourrir. Le budget de l’État est financé à 70 % par les recettes
pétrolières. L’économie nationale est dangereusement exposée aux
fluctuations du prix du baril. Les budgets d’équipement sont financés à
100 % par les recettes provenant de la vente d’hydrocarbures. Durant les
années 1970, les recettes provenant de la fiscalité locale permettaient
de financer les dépenses courantes de l’État alors que les recettes
pétrolières étaient réservées à l’épargne et à financer des
investissements.

Malgré cette situation, le pouvoir continue de produire un discours
triomphaliste en mettant en avant les réserves de change du pays qui
s’élèvent à 150 milliards de dollars. Ces réserves ne profitent pas à
l’économie nationale. Le gouvernement est en train de transformer des
richesses naturelles non renouvelables en réserves de change
susceptibles de s’évaporer à tout moment. Il puise le pétrole dans notre
sous­‑sol, le vend et laisse l’argent à l’étranger, ce qui profite
davantage aux étrangers qu’aux Algériens.


Le président Bouteflika a lancé en 2010 un nouveau plan de relance
économique de 286 milliards de dollars, financé par l’argent du
pétrole. Ce plan est‑il bon ou mauvais pour l’économie nationale ?


Le plan d’investissement de 286 milliards de dollars est financé
entièrement par la fiscalité pétrolière. Si on prend un prix du baril à
70 dollars l’unité, cela signifie qu’il faudrait 4 milliards de barils
pour financer ce plan. Ces quatre milliards de barils représentent la
moitié de nos réserves de pétrole connues qui sont de huit milliards de
barils. Nous allons employer tout cet argent pour construire des
infrastructures et créer un environnement favorable à l’investissement.
Ces projets vont certes faciliter les déplacements des populations, mais
ne créeront pas de richesses pour le pays. Nous allons donc consommer
la moitié de nos réserves pétrolières prouvées, sans produire de
richesses. Cette politique participe à l’appauvrissement du pays. Ce
plan d’investissement va appauvrir l’Algérie. Le développement ne peut
être obtenu qu’avec l’implication du secteur public, comme cela s’est
produit en Corée du sud, en Malaisie et en Turquie. Le gouvernement fixe
une feuille de route et le secteur privé l’applique. Sinon, il n’y aura
pas de développement.


Le gouvernement affirme qu’il peut créer des centaines de milliers
d’emplois par an. Qu’en pensez-vous ? Peut‑il le faire réellement ?


Trois ministres ont déclaré qu’ils vont créer 500 000 emplois dans le
bâtiment, 1,5 million d’emplois dans l’agriculture et 750 000 emplois
dans les travaux publics d’ici à 2014. En additionnant ces chiffres, on
trouvera que l’Algérie pourra créer 180 000 emplois par an dans trois
secteurs seulement. Un autre ministre dit que le taux de chômage est de
10 %. La population active en Algérie est de 10,8 millions de personnes.
C'est‑à‑dire que le nombre de demandeurs d’emplois est de 1,8 million
personnes. D’après les promesses des trois ministres quant à la création
d’emplois, l’Algérie va devoir importer de la main‑d’œuvre à partir de
l’année prochaine. L’économie nationale est dans une situation
extrêmement dangereuse, mais les ministres continuent de tenir des
discours triomphalistes.


Vous affirmez que les ministres tiennent des discours qui ne reflètent pas la réalité du pays…

Ce sont des discours triomphalistes. Même les grandes puissances
économiques du monde ne parviennent pas à créer ce nombre important
d’emplois par an. Les chiffres officiels sur la création d’emplois et le
taux de chômage de 10 % ne sont pas objectifs et manquent de précision.



Comment expliquez-vous la montée en puissance des revendications sociales en Algérie ?

D’abord le peule revendique des droits et non des privilèges.
Aujourd’hui, on constate que les avantages bénéficient aux responsables,
leurs familles, leurs proches et les personnes influentes et ceux qui
ne dénoncent pas l’injustice. Les avantages et les privilèges ne vont
pas au peuple. Les Algériens ont fait la guerre de libération nationale
pour obtenir des droits et des libertés. Cinquante ans après
l’indépendance, il n’y a pas de libertés. Aujourd’hui, les gens disent
qu’il n’est plus possible de se taire sur cette situation, ce qui
explique la montée des revendications sociales pour obtenir et avoir des
libertés. C’est d’ailleurs ce qui se passe dans tous les pays arabes.

Les Algériens ont combattu le colonialisme pour obtenir leurs droits et
aujourd’hui ils veulent les avoir. Les grandes puissances ont compris
que leurs intérêts sont liés aux populations et non aux régimes. Il y a
une administration qui travaille pour ses intérêts et le régime se
trompe en pensant qu’elle est à son service. Les intérêts des deux
parties sont divergents.


A votre avis, le vent de révolte qui souffle depuis plusieurs mois
sur le monde arabe va‑t‑il atteindre l’Algérie ? Le pouvoir algérien
peut‑il faire face à un éventuel soulèvement populaire ?


Le régime ne peut faire face à une révolte populaire. Il y a quatre conclusions à tirer des révoltes en Tunisie et en Égypte.

La première : un certain nombre de citoyens qui manifestent dans un lieu
donné, même s’ils n’ont pas de programme politique clair, ni de leader,
sont capables de provoquer le départ des symboles du régime et surtout
du numéro un du pouvoir, quelle que soit la mobilisation des forces de
répression.

La deuxième : les responsables pensaient qu’ils ont de l’argent à
l’étranger et qu’ils peuvent en cas de problèmes quitter leur pays et
s’en servir. Ce qui n’est plus possible maintenant même pour leurs
familles et leurs proches. Les grandes puissances ont compris que leur
intérêt réside dans un soutien à la population et non au régime.

La troisième conclusion : l’informatique et les communications, même si
le régime tente de les interdire, constituent des moyens efficaces pour
mobiliser les jeunes pour le changement.

La quatrième conclusion : l’armée et la police, quels que soient les
privilèges qu’elles ont obtenu du régime, se rallient au final aux
populations.

En Algérie, la problématique est la suivante. Le changement sera‑t‑il
pacifique et profitera‑t‑il à tous, ou bien va‑t‑on laisser la situation
se détériorer jusqu’à ce qu’elle échappe au contrôle ? L’expérience
libyenne est à nos portes. Personne n’a prévu les changements en
Tunisie, en Égypte et en Libye. Nous avons donc deux modèles de
changement et nous devons en titrer des leçons, sachant que le
changement est inévitable en Algérie.


La Coordination nationale pour le changement et la démocratie n’a
pas réussi à mobiliser la foule lors de ses tentatives d’organiser des
marches populaires à Alger. Pourquoi ?


Les raisons sont nombreuses. Pour organiser une marche, il faut se
préparer à affronter les forces de répression. J’ai soutenu
l’initiative, mais je pense que l’erreur était le choix du lieu du
démarrage de la marche qui a facilité le travail des forces de sécurité.
Plusieurs personnes ont été empêchées d’atteindre cet endroit pour
marcher. La deuxième tentative d’organiser une marche a échoué en raison
des divisions au sein de la CNCD, ce qui signifie que la préparation
n’a pas été bonne.


Ne pensez-vous pas que le peuple n’a plus confiance dans les
partis politiques ? Cela ne risque‑t‑il pas de compromettre votre
initiative pour le changement dans le cadre de l’Alliance nationale pour
le changement ?


D’abord, je dois clarifier le projet de l’Alliance pour le changement.
Cette alliance est composée d’un groupe de personnes qui revendiquent un
changement auquel elles croient dans un cadre démocratique, dans le
respect des libertés, civiles, individuelles et collectives. La
citoyenneté, c’est de permettre aux citoyens d’exprimer leurs idées, de
contrôler les décisions prises et de demander des comptes à tous les
responsables quand ils veulent, et là où ils le souhaitent. Pour
l’idéologie, chacun est libre de choisir la sienne. Les partis
politiques réunis au sein de l’ANC sont composés de compétences ayant
des diplômes supérieurs. Il ne faut pas non plus confondre les
islamistes et les fondamentalistes. Nous sommes contre les extrémistes,
mais l’ANC est ouverte à tous les Algériens, qu’ils soient islamistes ou
laïcs. Nous préparons un congrès qui est ouvert à toutes les
sensibilités politiques, sans exclusion.
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